Courte mission au Népal Une courte mission qui m'a mis au défi
Pourquoi je voulais y aller
Je voulais y aller pour tant de raisons. La mission me passionne, la soif de partager cet appel que Christ lance à toutes les nations. Le bout du monde, ses non-atteints (au sens où tu galères VRAIMENT pour les atteindre). Une culture radicalement différente. Le besoin d'être bousculée dans ma foi, mon mode de vie, ma façon de penser. Recherche de Dieu, de son cœur. Touchée par son amour pour les pauvres. Le goût du risque aussi.
De retour en France, je réalise ce que j'ai vécu une belle aventure. Pas celle que j'avais imaginée. Pas celle que j'aurai pu prévoir.
Sur trois semaines de mission, nous avons seulement passé 8 jours de projet concret avec l'installation de plus d'une centaine de panneaux solaires dans un village perdu en montagne, loin, très loin. Et lorsque les Népalais voit l'ampoule s'allumer dans leur petite pièce sale, les visages s'illuminent.
Difficile de communiquer l'évangile en Népalais (j'ai pourtant essayé, c'était … marrant), alors nous servons pour montrer que nous aimons. Pour ce qui est de transmettre l'évangile en parole, c'est un pasteur et son assistant qui se chargeront de le faire suite à notre départ. Ils s'installent dans le village pour implanter une église. Loin de tout, de la ville et de leurs familles. Suivre Christ à un prix.
Le Népal entre contraste et surprise
Le Népal est un pays de contraste : extrême beauté, extrême pauvreté. Maladie, générosité, saleté, accueil. Difficile de vous partager ce que l'on ressent là-bas. Les enfants sont tellement beaux, un peu timides. Les habitants s'attroupent constamment autour de nous et observent : nous au travail, nous attablés (mais sans table), nous qui rions, nous qui marchons, nous sous la douche (si, si!) … On s'habitue à la promiscuité. Pas le choix.
Le reste du séjour ? On s'est laissé surprendre, porter, on s'est adapté, on a renoncé et au final on s'est bien amusé (parce qu'avec Dieu rien n'est ennuyant!). Concrètement ? 8 jours de trajet pour se rendre au village, plus le trajet retour. En bus - sur des routes plus que dangereuses, en avion (8 passagers maxi!), à pied sur des chemins escarpés. Une situation politique tendue : des bombes qui explosent, des maoïstes qui refusent de nous laisser passer, une escorte de policiers, des manifestations/émeutes, une banderole « laisser-passer ».
Ce que j'ai appris à titre personnel
Au Népal j'ai (re)appris que Dieu est le maître des circonstances et de ma vie. C'est LUI ma sécurité, où que je sois, quoi que je fasse. So, don't worry, just relax on him !
Quel encouragement pour nous ? Comment peut-on aider le Népal?
C'est pareil pour toi en France. Détends-toi, fais confiance, ne vis pas comme si tout dépendait de toi ou des autres. Même si la guerre explose, que tu foires ton année d'étude, ou que tous tes plans de vie viennent à changer radicalement, Dieu est au contrôle. Crois-tu que quelque chose puisse l’empêcher d'accomplir sa volonté pour toi?
Dieu est-il a l'oeuvre la bas? comment ?
Dieu est à l’œuvre au Népal. Beaucoup de gens se détournent de l'hindouisme, cette religion de peur, pour se tourner vers Christ. Mais les chrétiens Népalais ont besoin de nos prières. Ils manquent d'enseignement et peu sont véritablement ancrés dans la foi et dans la parole. S'il vous plaît, priez pour les pasteurs népalais et autres ouvriers que Dieu forme et envoie pour construire, équiper et purifier son église. Et si vous le pouvez, venez voir sur place
Vous pouvez également lire le témoignage de Philippe A ou alors, regarder le reportage du voyage
Cet article a été publié par C. Y. le dimanche 17 août 2014. .