Jacques interroge la maturité des destinataires de l'épitre en évaluant leur sagesse elle-même révélée par des œuvres et des traits de caractère au lieu de discours.

Une question dérangeante pour commencer à ceux, trop nombreux, empressés de prendre la parole pour conduire l'église. Et le défi d'une démonstration : votre conduite ? votre caractère ?

Des sagesses, il n'y en a que deux : celle "d'en bas" et celle d'en haut.

Celle "d'en bas" relève de la pensée du Monde, de l'expression de la chair et de l'inspiration de l'ennemi de nos âmes. Elle ne produit que jalousie ou zèle amer, dispute et rivalité, orgueil, déni de son comportement erroné. L'église en est polluée : désordre et dysfonctionnements de toutes sortes...

Celle d'en haut trouve son origine en Dieu en réponse à la prière humble ce celui qui en manque (cl 1.5). Elle se construit par l'inscription de l'exemple de Christ dans nos âmes, le pouvoir transformateur de l'Ecriture, l'action de sanctification du St Esprit et le ministère de l'église. Elle produit une qualité de relation avec Dieu (la pureté) et une qualité de relation avec les autres, en tous point similaire aux fruits que l'Esprit produit dans nos vies (Ga 5.22), aux vertus de l'amour (1Co 13) et à plusieurs béatitudes. L'église en ressort imprégnée de Paix.

Une prière à formuler : celle de David au Ps 24.4-5 car nous sommes tous en position de "mendiants de sagesse".