Dans ce passage, Jacques indique à ses lecteurs que la maturité chrétienne se reflète dans la maitrise de nos paroles.

Il commence par montrer que la langue a le pouvoir de diriger (v1-4) : c'est un petit membre dont l'effet impacte la direction de l'ensemble du corps (comme un mors dans la bouche du cheval ou le gouvernail d'un bateau). Nous devons être responsables de l'utilisation de nos paroles en particulier lorsque nous enseignons la Parole de Dieu.

Ensuite, Jacques montre le pouvoir de destruction de la langue (v5-8) : elle est un petit feu pouvant entrainer de grands incendies. Il est important de réaliser à la fois le pouvoir destructeur de nos paroles, et notre état de pécheur.

Enfin, la langue a le pouvoir de révéler nos cœurs (v9-12). En mettant en place différents contrastes, Jacques montre que si nous sommes chrétiens, nos paroles seront cohérentes avec nos cœurs transformés, puisque c'est de l'abondance du cœur que la bouche parle.