L'humanité étant désormais infectée par le péché, dès la première génération, celui-ci atteint son paroxysme.

Caïn comme Abel accomplissent un premier acte d'adoration, des prémices des offrandes futures codifiées par Moïse. On s'interroge sur comment cette notion a été apprise. Dieu agréée l'un mais pas l'autre, dans sa souveraineté, après avoir porté un regard sur la nature de l'offrande, mais surtout sur le cœur de l'adorateur. Il discerne en Abel un homme Juste (Mt 23.35), apportant son offrande par la foi (Hé 11.4). En Caïn un homme qui était du mal (1 Jn 3.12). Cette section nous questionne sur la qualité de notre adoration et sur le coeur que nous y mettons.

Caïn laisse libre court à sa colère contre Dieu et s'engage dans une spirale du péché. Le questionnement de Dieu qui lui fait la grâce d'entrer en dialogue avec lui, lui donne une occasion d'alternative, de repousser la commission du péché. Il y a une réelle alternative au péché au prix d'une lutte contre nous-même.

Le meurtre commis, la spirale du péché entraîne Caïn et sa descendance de plus en plus bas dans le mal, dans l'endurcissement, l'arrogance, la rébellion contre Dieu, sous différentes manifestations dont le texte nous donne le détail. Au final, c'est toute une société qui se constitue, certes créative, mais sans respect du Créateur. Il n'y aura pas d'autre alternative de jugement sur elle que celui du déluge.

Mais la grâce de l'Eternel n'est pas épuisée. La génération de Seth se lève comme témoin dans ce monde où la noirceur du péché a prospéré. Elle jouit d'une nouvelle communion avec l'Eternel par la prière.