Dans cette prédication inspirée de Galates 2.19-21, nous découvrons une vérité libératrice : la toute suffisance de l’œuvre de Christ à la croix pour nous. Ce qui veut par conséquent dire que le salut ne se mérite pas, il se reçoit par le moyen de la foi.

Beaucoup pensent encore qu’ils doivent plaire à Dieu par leurs efforts, leurs bonnes actions ou leur fidélité religieuse. Mais la Bible nous enseigne que tout a déjà été accompli à la croix. Paul déclare : « Je suis crucifié avec Christ ; ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi. » Cela signifie que la vie chrétienne ne repose plus sur la performance humaine, mais sur la vie de Christ en nous.

Nous ne vivons plus sous le poids de la loi, c’est-à-dire de la religion avec tout son lot de préceptes et de règles à respecter, mais dans la liberté de la grâce. Là où la loi dit « fais encore », la croix et la grâce déclarent « tout est accompli ».

Cette vérité change tout :

• Elle met fin à la culpabilité et à la peur.

• Elle nous libère du besoin de prouver notre valeur.

• Elle nous invite à vivre chaque jour dans la confiance et la gratitude envers Celui qui nous a aimés le premier.

Le salut est un cadeau offert par amour, et non une récompense à gagner.

Paul nous met à la fin de son argumentation devant un choix radical : La loi ou la grâce ? Ça ne peut pas être les deux à la foi. Il nous met d'ailleurs en garde : Toute tentative de mélanger les deux, reviendrait à rejeter la grâce de Dieu. Toute tentative d’ajouter des œuvres à la foi pour le Salut est une attaque directe contre la suffisance de l’œuvre de Christ et un rejet de la grâce divine.

Son message est une invitation à déposer nos efforts au pied de la croix, et à dire simplement : « Seigneur, je crois, je veux recevoir par la foi cette faveur imméritée : le cadeau de ta grâce »