N'oubliez pas l'hospitalité, car en l'exerçant, quelques uns ont logé des anges. Cette recommandation d'Hébreux 13.2 oriente notre regard vers ces "rencontres d'hospitalité" nombreuses dans l'Ancien Testament. Elles ont plusieurs points communs tout à fait applicables au ministère d'hospitalité que nous sommes appelés à pratiquer aujourd'hui :

• Chaque fois qu'un enfant de Dieu exerce l'hospitalité, c'est un messager de l'Eternel qu'il reçoit. Plus que des anges, c'est en quelque sorte Christ qu'il reçoit
• Envers qui exercer l'hospitalité ? Si nous le faisons dans la soumission à Dieu, c'est le St Esprit qui nous oriente vers les personnes et les circonstances si diverses.
• Si donc, c'est comme si Christ était accueilli, qu'en est-il des marques de cet accueil ? Comme Christ nous a accueillis, pour la gloire de Dieu et non la nôtre ; en y mettant le comble de notre amour ; sans attente de réciprocité ; sans distinction de personnes ; sans murmures.
• Chaque fois qu'un enfant de Dieu exerce l'hospitalité, c'est une bénédiction de l'Eternel qu'il doit s'attendre à recevoir : libération de l'égoïsme, détachement de l'idolâtrie pour ses biens, la joie particulière du contentement, une réelle édification du couple ou de la famille...
• Pourquoi pourrait-on oublier l'hospitalité ? Les freins personnels, les peurs sont nombreux. La société est inhospitalière et égoïste. Mais quelques soit notre statut, nous sommes appelés à dépasser ces obstacles.

Une vie chrétienne sans hospitalité, c'est un christianisme sans vie et sans amour.