Les paradoxes de la grâce de Dieu Quand la grâce dépasse notre entendement
La Grâce de Dieu est toujours extraordinaire. Mais elle est parfois paradoxale, quand Dieu semble dépasse ce qu'Il a lui-même fixé ou ordonné.
Quatre exemples bibliques illustrent ce constat :
- une compromission qui ne paraît plus admissible : 2 Rois 5. Après la "conversion" au culte de l'Eternel du général syrien Naaman, Elisée lui concède une tolérance curieuse. Une concession qui prend en compte sa jeune foi et qui nous enseigne sur la radicalité de nos exigences à qui ne peut encore les supporter.
- une violation étonnante de la loi sur les sacrifices : 1 Samuel 21.3-6. David s'arroge un droit réservé aux sacrificateurs : manger des pains de la table de proposition du Tabernacle, sans encourir une condamnation divine. Une concession que Jésus même justifie et qui nous enseigne sur notre affranchissement du légalisme.
- Des hommes et des femmes que l'on disqualifierait volontiers. Plusieurs choix approuvés de Dieu nous sembleraient inconcevables. Un enseignement sur nos jugements parfois hâtifs.
- Une évidence qui force l'approbation : Apollos (Actes 18.24-28. Un serviteur chez qui tout témoigne de son appartenance à Christ, et, pourtant, non baptisé, mais malgré tout, approuvé de Dieu et par l'église d'Ephèse pour un service local et missionnaire. Le périmètre de ceux qui appartiennent au Seigneur et l'honorent ne nous appartient pas. Dieu le définit et parfois, il nous étonne.
Des exemples qui nous poussent à ne pas être plus avares de grâce que Dieu ne l'est dans sa souveraineté absolue...
Cette prédication a été apportée par Daniel B. le dimanche 24 juillet 2022.