Travailler "à côté de..." et "après..." quelques principes de collaboration dans l'église
Le livre de Néhémie relate la reconstruction des murailles de Jérusalem après le retour d'une partie du peuple déporté à Babylone. Ce livre comporte de longues listes nominatives semblant de peu d'intérêt. Le chapitre 3 liste les reconstructeurs de ces murailles dont Dieu a fait le choix de conserver la trace exhaustive. Rien de ce que nous faisons n'échappe à la mémoire de Dieu qui n'est pas ingrat pour oublier de ceux qui ont œuvré pour Lui (Hébreux 6.10). Deux expressions ne reviennent pas par hasard à propos de ceux qui ont collaboré :
- "A côté de..." évoque une collaboration semblant harmonieuse. Pourtant, ont cohabité des personnes au zèle remarquable, ayant travaillé plus que d'autres, ayant dépassé leur "zone de sécurité", les réserves de genre ou d'âge, dans un altruisme particulier quand d'autres, par insoumission n'ont pas mis la main à la pâte ou se sont contentés du strict minimum à usage personnel. La collaboration coûte en amour, en patience, et, à trop regarder autour de soi, on court le risque d'amertume, de jalousie envers les autres. C'est le véritable esprit de serviteur qui honore Dieu et qui débute par la recherche, d'abord et avant tout de la communion : reconnaître celui "d'à côté" comme son prochain à aimer, accueillir, entourer.
- "Après eux ou après lui..." évoque notre redevabilité envers ceux avec qui nous collaborons ou ceux qui nous ont précédés. Seul Dieu est à l'oeuvre et est maître de son action. Nous ne sommes ni indispensables (quoi que nous croyions) et c'est une grande leçon d'humilité que de savoir que nous ne sommes qu'héritiers, que récepteurs, puis transmetteurs. Nous ne faisons que bâtir sur un fondement posé par d'autres : prenons garde à la manière dont nous bâtissons dessus (1 Corinthiens 3.9-10)
Cette prédication a été apportée par Daniel B. le dimanche 31 mars 2019.