Le thème de notre weekend de groupe de jeunes 2020 était : la générosité. Dans le cadre de ce weekend, nous avons eu deux enseignements. Le premier épisode est tiré de 1 Rois 21. Il nous montre que l’injustice sociale était grande au temps des rois d’Israël, comme en témoigne l’exemple d’Achab,qui cherche à s’enrichir sur le dos de Naboth en lui volant ses terres. Son amour de l’argent l’amène à fermer les yeux face à l’injustice, ce qui lui attire le juste jugement de Dieu. Cette histoire nous enseigne que Dieu se préoccupe de l’injustice dans le monde et nous appelle à faire de même.

Quelle est la racine de l’injustice ?

L’amour de l’argent ! L’argent n’est pas mauvais en soi, mais « l’amour de l’argent est la racine de tous les maux » (1 Timothée 6.10). Il y a un effet d’accoutumance: plus on s’enrichit, comme Achab, plus ce qui était perçu comme un luxe devient une nécessité. Et on s’attache à des choses dont on a très bien pu se passer jusqu’ici, comme si notre vie en dépendait. Voilà ce qui explique l’injustice et la pauvreté dans le monde :

« celui qui aime l'argent n'en a jamais assez et celui qui aime la richesse n'est jamais satisfait » (Ecclésiaste 5.7, 9).

Quelle est la responsabilité de l’injustice ?

Réponse : elle est partagée par ceux qui y sont indifférents ! Dans cette histoire, c’est la reine Jézabel qui a comploté pour mettre Naboth à mort et voler sa vigne. Pourtant, Achab est responsable aux yeux de Dieu, parce qu’il a fermé les yeux alors qu’il aurait pu agir. Le péché des habitants de Sodome était justement qu’ils avaient du pain à satiété, mais « qu’ils vivaient dans une insouciante tranquillité et ne faisaient rien pour secourir les pauvres et les défavorisés » (Ezéchiel 16.49).

Quelle est la réponse à l’injustice ?

Réponse : tôt ou tard, Dieu jugera l’injustice et rétablira la justice. Au premier abord, cela n’est pas une bonne nouvelle, parce que personne n’est juste : notre indifférence face à l’injustice nous condamne tous. Mais Jésus a porté le jugement à notre place, en mourant sur la croix, « lui le juste pour les injustes que nous sommes » (1 Pierre 3.18). Et il nous appelle à « pratiquer la justice » à sa suite. De quelles manières ?

a) En vivant simplement – si ce qui cause l’injustice dans le monde, c’est l’amour de l’argent, alors le meilleur moyen de combattre l’injustice est de « se contenter de ce que l’on a » (1 Timothée 6.6-8).

b) En travaillant consciencieusement – en travaillant, et en faisant bien notre travail, nous contribuant au bien-être de la société et, donc, à élever le niveau de vie de tous (y compris des nécessiteux).

c) En aidant raisonnablement – nous devons aider les défavorisés, donner aux pauvres,etc. mais en tenant compte du principe de « proximité morale » (plus le besoin estproche, plus l’obligation morale d’aider est grande).